MKFIFO(3) | Manuel du programmeur Linux | MKFIFO(3) |
mkfifo, mkfifoat - Créer un fichier spécial FIFO (un tube nommé)
#include <sys/types.h> #include <sys/stat.h>
int mkfifo(const char *pathname, mode_t mode); #include <fcntl.h> /* Définition des constantes AT_* */ #include <sys/stat.h>
int mkfifoat(int dirfd, const char *pathname, mode_t mode) ;
mkfifoat() :
mkfifo() makes a FIFO special file with name pathname. mode specifies the FIFO's permissions. It is modified by the process's umask in the usual way: the permissions of the created file are (mode & ~umask).
Un fichier spécial FIFO est semblable à un tube (pipe), sauf qu'il est créé différemment. Plutôt qu'un canal de communication anonyme, un fichier FIFO est inséré dans le système de fichiers en appelant mkfifo().
Une fois qu'un fichier FIFO est créé, n'importe quel processus peut l'ouvrir en lecture ou écriture, comme tout fichier ordinaire. En fait, il faut ouvrir les deux extrémités simultanément avant de pouvoir effectuer une opération d'écriture ou de lecture. L'ouverture d'un FIFO en lecture est généralement bloquante, jusqu'à ce qu'un autre processus ouvre le même FIFO en écriture, et inversement. Consultez fifo(7) pour la gestion non bloquante d'une FIFO.
La fonction mkfifoat() opère exactement de la même façon que la fonction mkfifo(), à une différence près (décrite ci-dessous).
Si le chemin fourni dans pathname est un chemin relatif, alors il est interprété relativement au répertoire indiqué par le descripteur de fichier dirfd (et non relativement au répertoire courant du processus appelant, comme c'est le cas lorsque que mkfifo() est appelée avec un chemin relatif).
Si pathname est un chemin relatif et si dirfd est la valeur spéciale AT_FDCWD, alors pathname est interprété relativement au répertoire de travail courant du processus appelant (comme pour mkfifo()).
Si pathname est absolu, alors dirfd est ignoré.
La valeur renvoyée par mkfifo() et par mkfifoat() lorsqu'elles réussissent est 0. Si elles échouent, ces fonctions renvoient -1, auquel cas errno contient le code d'erreur.
Les erreurs supplémentaires suivantes peuvent survenir pour mkfifoat() :
mkfifoat() a été introduite dans la version 2.4 de glibc. Elle est implémentée au moyen de mknodat(2), qui est disponible dans Linux depuis le noyau 2.6.16.
Pour une explication des termes utilisés dans cette section, consulter attributes(7).
Interface | Attribut | Valeur |
mkfifo(), mkfifoat() | Sécurité des threads | MT-Safe |
mkfifo() : POSIX.1-2001, POSIX.1-2008.
mkfifoat() : POSIX.1-2008.
mkfifo(1), close(2), open(2), read(2), stat(2), umask(2), write(2), fifo(7)
Cette page fait partie de la publication 5.10 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des anomalies et la dernière version de cette page peuvent être trouvées à l'adresse https://www.kernel.org/doc/man-pages/.
La traduction française de cette page de manuel a été créée par Christophe Blaess <https://www.blaess.fr/christophe/>, Stéphan Rafin <stephan.rafin@laposte.net>, Thierry Vignaud <tvignaud@mandriva.com>, François Micaux, Alain Portal <aportal@univ-montp2.fr>, Jean-Philippe Guérard <fevrier@tigreraye.org>, Jean-Luc Coulon (f5ibh) <jean-luc.coulon@wanadoo.fr>, Julien Cristau <jcristau@debian.org>, Thomas Huriaux <thomas.huriaux@gmail.com>, Nicolas François <nicolas.francois@centraliens.net>, Florentin Duneau <fduneau@gmail.com>, Simon Paillard <simon.paillard@resel.enst-bretagne.fr>, Denis Barbier <barbier@debian.org>, David Prévot <david@tilapin.org>, Cédric Boutillier <cedric.boutillier@gmail.com> et Frédéric Hantrais <fhantrais@gmail.com>
Cette traduction est une documentation libre ; veuillez vous reporter à la GNU General Public License version 3 concernant les conditions de copie et de distribution. Il n'y a aucune RESPONSABILITÉ LÉGALE.
Si vous découvrez un bogue dans la traduction de cette page de manuel, veuillez envoyer un message à debian-l10n-french@lists.debian.org.
13 août 2020 | GNU |