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RPM(8) System Manager's Manual RPM(8)

rpm - Gestionnaire de Paquetages Red Hat

rpm {-q|--query} [options-sélection] [options-interrogation]

rpm {-V|--verify} [options-sélection] [--nodeps] [--nofiles] [--nomd5] [--noscripts]

rpm {-K|--checksig} [--nogpg] [--nopgp] [--nomd5] FICHIER_PAQUETAGE ...

rpm {-i|--install} [options-installation] FICHIER_PAQUETAGE ...

rpm {-U|--upgrade} [options-installation] FICHIER_PAQUETAGE ...

rpm {-F|--freshen} [options-installation] FICHIER_PAQUETAGE ...

rpm {-e|--erase} [--allmatches] [--nodeps] [--noscripts] [--notriggers] [--test] NOM_PAQUETAGE ...

rpm {-ba|-bb|-bp|-bc|-bi|-bl|-bs} [options-construction] FICHIER_SPECS ...

rpm {-ta|-tb|-tp|-tc|-ti|-tl|-ts} [options-construction] TARBALL ...

rpm {--rebuild|--recompile} PAQUETAGE_SOURCE ...

rpm {--initdb|--rebuilddb}

rpm {--addsign|--resign} FICHIER_PAQUETAGE ...

rpm {--querytags|--showrc}

rpm {--setperms|--setugids} NOM_PAQUETAGE ...

OPTIONS DE SÉLECTION

[NOM_PAQUETAGE] [-a,--all] [-f,--file FICHIER] [-g,--group GROUPE] [-p,--package FICHIER_PAQUETAGE] [--querybynumber NOMBRE] [--triggeredby NOM_PAQUETAGE] [--whatprovides CAPACITÉ] [--whatrequires CAPACITÉ]

OPTIONS D'INTERROGATION

[--changelog] [-c,--configfiles] [-d,--docfiles] [--dump] [--filesbypkg] [-i,--info] [--last] [-l,--list] [--provides] [--qf,--queryformat FORMAT_REQUÊTE] [-R,--requires] [--scripts] [-s,--state] [--triggers,--triggerscripts]

[--allfiles] [--badreloc] [--excludepath ANCIEN_CHEMIN] [--excludedocs] [--force] [-h,--hash] [--ignoresize] [--ignorearch] [--ignoreos] [--includedocs] [--justdb] [--nodeps] [--noorder] [--noscripts] [--notriggers] [--oldpackage] [--percent] [--prefix NOUVEAU_CHEMIN] [--relocate ANCIEN_CHEMIN=NOUVEAU_CHEMIN] [--replacefiles] [--replacepkgs] [--test]

OPTIONS DE CONSTRUCTION

[--buildroot RÉPERTOIRE] [--clean] [--nobuild] [--rmsource] [--rmspec] [--short-circuit] [--sign] [--target PLATE-FORME]

rpm est un puissant gestionnaire de paquetages, qui peut être utilisé pour construire, installer, interroger, vérifier, mettre à jour, et désinstaller des paquetages de logiciels individuels. Un paquetage est constitué d'une archive de fichiers, et de méta-données utilisées pour installer et supprimer les fichiers de l'archive. Les méta-données incluent les scripts assistants, les attributs des fichiers, et des informations décrivant le paquetage. Il y a deux types de paquetages : les paquetages binaires, utilisés pour encapsuler des logiciels à installer, et les paquetages de sources, qui contiennent le code et la recette permettant de produire des paquetages binaires.

Un des modes de base suivants doit être sélectionné : Interroger, Vérifier, Vérifier Signature, Installer/Mettre à niveau/Rafraîchir, Désinstaller, Construire Paquetage, Construire Paquetage à partir d'un Tarball (NdT : sources au format .tar.xx), Recompiler Paquetage, Initialiser Base de Données, Reconstruire Base de Données, Resigner, Ajouter Signature, Fixer Propriétaires/Groupes, Montrer les Options d'Interrogation, et Montrer Configuration.

Ces options peuvent être utilisées dans tous les modes.

-?, --help
Afficher un message d'utilisation plus long que de coutume.
Afficher une ligne unique contenant le numéro de version du rpm utilisé.
Afficher le moins possible - normalement, seuls les messages d'erreur seront affichés.
Afficher des informations verbeuses - les messages de progression des routines seront normalement affichés
Afficher un tas d'horribles informations de débogage.
Chacun des fichiers de LISTE_FICHIERS (qui sont séparés par des deux-points) est lu séquentiellement par rpm pour obtenir des informations de configuration. Seul le premier fichier de la liste doit exister, et les tildes seront développés en $HOME. La LISTE_FICHIERS par défaut est /usr/lib/rpm/rpmrc:/etc/rpmrc:~/.rpmrc.
Envoyer la sortie de rpm à la COMMANDE par l'intermédiaire d'un tube.
Utiliser la base de données située dans RÉPERTOIRE au lieu du chemin par défaut /var/lib/rpm.
Utiliser le système ayant RÉPERTOIRE comme racine pour toutes les opérations. Notez que cela signifie que la base de données sera lue ou modifiée dans RÉPERTOIRE et que chacun des scriptlets (petits scripts) %pre et/ou %post sera exécuté après un chroot(2) vers RÉPERTOIRE.

La forme générale d'une commande d'installation rpm est

rpm {-i|--install} [options-installation] FICHIER_PAQUETAGE ...

Cela installe un nouveau paquetage.

La forme générale d'une commande de mise à niveau rpm est

rpm {-U|--upgrade} [options-installation] FICHIER_PAQUETAGE ...

Cela met à niveau ou installe le paquetage actuellement installé vers une version plus récente. C'est similaire à l'installation, sauf que toutes les anciennes versions du paquetage sont désinstallées après que le nouveau paquetage ait été installé.

rpm {-F|--freshen} [options-installation] FICHIER_PAQUETAGE ...

Cela mettra à niveau les paquetages, mais seulement si une version plus ancienne existe à cet instant. Le FICHIER_PAQUETAGE peut être spécifié en tant qu'URL ftp ou http, auquel cas le paquetage sera téléchargé avant d'être installé. Voyez OPTIONS FTP/HTTP pour des informations sur le support interne d'un client ftp et http par rpm.

Installer ou mettre à niveau tous les fichiers manquants du paquetage, même s'ils existent déjà.
Utilisé avec --relocate, permet des relogements dans tous les chemins de fichiers, et pas seulement dans les ANCIEN_CHEMIN inclus dans les indications de relogement du paquetage binaire.
Ne pas installer de fichier dont le nom commence par ANCIEN_CHEMIN.
Ne pas installer de fichier marqué comme faisant partie de la documentation (ce qui inclut les pages de manuel et les documents texinfo).
Similaire à l'utilisation de --replacepkgs, --replacefiles, et --oldpackage.
Afficher 50 marques de hachage quand l'archive du paquetage est déballée. À utiliser avec -v|--verbose pour un plus bel affichage.
Ne pas vérifier s'il y a un espace disque suffisant sur les systèmes de fichiers montés avant d'installer ce paquetage.
Permettre l'installation ou la mise à niveau même si les architectures du paquetage binaire et de l'hôte ne correspondent pas.
Permettre l'installation ou la mise à niveau même si les systèmes d'exploitation du paquetage binaire et de l'hôte ne concordent pas.
Installer les fichiers de documentation. C'est le comportement par défaut.
Ne mettre à jour que la base de données, et pas le système de fichiers.
Ne pas effectuer de vérification des dépendances avant d'installer ou de mettre à niveau un paquetage.
Ne pas réordonner les paquetages lors d'une installation. La liste des paquetages devrait normalement être réordonnée pour satisfaire aux dépendances.
Ne pas exécuter le scriptlet de même nom. L'option --noscripts est équivalente à

--nopre --nopost --nopreun --nopostun

et désactive l'exécution des scriptlets correspondants %pre, %post, %preun, et %postun.

Ne pas exécuter de scriptlet déclenché du type spécifié. L'option --notriggers est équivalente à

--notriggerin --notriggerun --notriggerpostun

et désactive l'exécution des scriptlets correspondants %triggerin, %triggerun, et %triggerpostun.

Permettre qu'une mise à niveau remplace un paquetage par un paquetage plus ancien.
Afficher le pourcentage de progression de l'extraction des fichiers de l'archive du paquetage, afin de faciliter l'exécution de rpm depuis d'autres outils.
Pour les paquetages binaires relogeables, traduire tous les chemins de fichiers présents dans les indications de relogement du paquetage, et débutant par le préfixe d'installation, par NOUVEAU_CHEMIN.
Pour les paquetages binaires relogeables, traduire tous les chemins de fichiers présents dans les indications de relogement du paquetage et débutant par ANCIEN_CHEMIN par NOUVEAU_CHEMIN. Cette option peut être utilisée de façon répétitive si plusieurs ANCIEN_CHEMIN du paquetage doivent être relogés.
Installer les paquetages même s'ils remplacent des fichiers d'autres paquetages déjà installés.
Installer les paquetages même si certains d'entre eux sont déjà installés sur ce système.
Ne pas installer le paquetage, mais uniquement rechercher et rapporter des conflits potentiels.

OPTIONS D'INTERROGATION

La forme générale d'une commande d'interrogation rpm est

rpm {-q|--query} [options-sélection] [options-interrogation]

Vous pouvez spécifier le format dans lequel les informations sur le paquetage doivent être affichées. Pour ce faire, utilisez l'option {--qf|--queryformat}, suivie par la chaîne de format FORMAT_REQUÊTE. Les chaînes de format sont des versions modifiées de celles du printf(3) standard. Le format est constitué de chaînes de caractères statiques (qui peuvent inclure les séquences d'échappement de caractère C standard pour les sauts de lignes, tabulations et autres caractères spéciaux) et de formateurs de type printf(3). Comme rpm connaît déjà le type à afficher, le spécificateur de type doit néanmoins être omis, et être remplacé par le nom de l'étiquette d'en-tête à afficher, enfermé dans des caractères {}. Les noms d'étiquettes sont insensibles à la casse, et la partie RPMTAG_ du nom de l'étiquette peut également être omise.

Des formats de sortie alternatifs peuvent être requis en faisant suivre l'étiquette par :typetag. Actuellement, les types suivants sont supportés : octal, date, shescape, perms, fflags, and depflags. Par exemple, pour n'afficher que le nom des paquetages interrogés, vous pourriez utiliser %{NAME} comme chaîne de format. Pour afficher les noms de paquetages et les informations de distribution en deux colonnes, vous pourriez utiliser %-30{NAME}%{DISTRIBUTION}. rpm affichera une liste de tous les étiquettes qu'il connaît quand il est invoqué avec l'argument --querytags.

Il y a deux sous-ensembles d'options d'interrogation : la sélection de paquetage, et la sélection d'informations.

OPTIONS DE SÉLECTION DE PAQUETAGES :

Interroger le paquetage installé nommé NOM_PAQUETAGE.
Interroger tous les paquetages installés.
Interroger le paquetage possédant le FICHIER.
Interroger le paquetage de groupe GROUPE.
Interroger un paquetage (non installé) FICHIER_PAQUETAGE. Le FICHIER_PAQUETAGE peut être spécifié en tant qu'URL de style ftp ou http, auquel cas l'en-tête du paquetage sera téléchargé et interrogé. Voyez OPTIONS FTP/HTTP pour obtenir des informations sur le support interne d'un client ftp et http par RPM. Le ou les arguments FICHIER_PAQUETAGE, s'ils ne sont pas des paquetages binaires, seront interprétés comme étant un manifeste ascii de paquetage. Les commentaires sont autorisés ; ils débutent par un « # », et chaque ligne d'un fichier de manifeste de paquetage peut inclure des motifs génériques (y compris ceux spécifiant des URLs distantes) séparés par des espaces, qui seront développés en chemins qui remplacent le manifeste du paquetage par les arguments FICHIER_PAQUETAGE additionnels ajoutés à la requête.
Interroger directement la NOMBRE-ième entrée de la base de données ; n'est utile que pour le débogage.
Analyse syntaxiquement et interroge le FICHIER_SPECS (NdT : fichier de spécifications) comme s'il s'agissait d'un paquetage. Bien que toutes les informations (p.ex. les listes de fichiers) ne soient pas disponibles, ce type d'interrogation permet à rpm d'être utilisé pour extraire des informations de fichiers specs sans devoir écrire un analyseur syntaxique de fichiers de spécifications.
Interroger les paquetages qui sont déclenchés par le(s) paquetage(s) NOM_PAQUETAGE.
Interroger tous les paquetages qui fournissent la capacité CAPACITÉ.
Interroger tous les paquetages qui requièrent CAPACITÉ pour un fonctionnement correct.

Afficher les informations concernant les changements dans ce paquetage.
Lister uniquement les fichiers de configuration (implique -l).
Lister uniquement les fichiers de documentation (implique -l).
Afficher les informations sur le fichier comme suit :


chemin taille date_modif somme_md5 mode propriétaire
groupe isconfig isdoc rdev symlink

Cette option doit être utilisée avec au moins une option parmi -l, -c, -d.

Lister tous les fichiers de chaque paquetage sélectionné.
Afficher des informations sur le paquetage, incluant son nom, sa version et sa description. Utilise l'option --queryformat si elle a été spécifiée.
Ordonner le listing des paquetages par date d'installation de sorte que les derniers paquetages installés apparaissent en premier lieu.
Lister les fichiers du paquetage.
Lister les capacités que fournit ce paquetage.
Lister les paquetages desquels dépend ce paquetage.
Lister les scriplets spécifiques au paquetage qui sont utilisés comme partie intégrante des processus d'installation et de désinstallation.
Afficher les états des fichiers du paquetage (implique -l). L'état de chaque fichier est normal, non installé ou remplacé.
Afficher les scripts déclenchés qui sont contenus dans le paquetage (s'il y en a).

La forme générale d'une commande de vérification rpm est

rpm {-V|--verify} [options-sélection] [--nodeps] [--nofiles] [--nomd5] [--noscripts]

La vérification d'un paquetage compare les informations sur les fichiers installés dans le paquetage avec les informations sur les fichiers obtenues à partir des méta-données du paquetage original conservées dans la base de données rpm. Entre autres choses, la vérification compare la taille, la somme MD5, les permissions, le propriétaire et le groupe de chaque fichier. Toutes les discordances sont affichées. Les fichiers qui n'avaient pas été installés à partir du paquetage (p.ex. les fichiers de documentation exclus lors de l'installation en utilisant l'option « --excludedocs », seront ignorés silencieusement.

Les options de sélection de paquetage sont les mêmes que celles relatives à l'interrogation de paquetages (ce qui inclut les fichiers de manifeste de paquetage comme arguments). Les autres options ne pouvant être utilisées qu'en mode vérification sont :

Ne pas vérifier les dépendances.
Ne pas vérifier les fichiers.
Ne pas vérifier les sommes de contrôle MD5.
Ne pas exécuter le scriptlet %verifyscript (s'il y en a un).

Le format de sortie est une chaîne de 9 caractères, un « c » éventuel dénotant un fichier de configuration, et ensuite le nom du fichier. Chacun des 9 caractères indique le résultat d'une comparaison d'attribut(s) du fichier avec la valeur du (des) attribut(s) enregistré(s) dans la base de données. Un « . » (point) seul signifie que le test s'est bien passé, alors qu'un « ? » seul indique que le test n'a pas pu être effectué (p.ex. quand les permissions d'accès aux fichier empêchent la lecture). Sinon, le caractère mnémonique affiché en Gras dénote l'échec du test --verify correspondant :

S la taille (Size) du fichier diffère

M le Mode diffère (inclut les permissions et le type du fichier)

5 la somme MD5 diffère

D Le numéro de périphérique (Device) majeur/mineur diffère

L Le chemin renvoyé par readLink(2) diffère

U L'Utilisateur propriétaire diffère

G Le Groupe propriétaire diffère

T La date de dernière modification (mTime) diffère

La forme générale d'une commande de vérification de signature rpm est

rpm --checksig [--nogpg] [--nopgp] [--nomd5] FICHIER_PAQUETAGE ...

Ceci vérifie la signature PGP du paquetage <fichier_paquetage> pour s'assurer de son intégrité et de son origine. Les informations de configuration PGP sont lues à partir des fichiers de configuration. Voyez la section sur les SIGNATURES PGP pour les détails.

La forme générale d'une commande de désinstalltion rpm est

rpm {-e|--erase} [--allmatches] [--nodeps] [--noscripts] [--notriggers] [--test] NOM_PAQUETAGE ...

Les options suivantes peuvent également être utilisées :

Désinstaller toutes les versions du paquetage correspondant à NOM_PAQUETAGE. Normalement, une erreur se produit si NOM_PAQUETAGE correspond à plusieurs paquetages.
Ne pas effectuer de vérification des dépendances avant de désinstaller les paquetages.
Ne pas exécuter le scriptlet de même nom. L'option --noscripts lors de la désinstallation du paquetage est équivalente à

--nopreun --nopostun

et désactive l'exécution du ou des scriptlets %preun et %postun correspondants.

Ne pas exécuter de scriptlet déclenché du type spécifié. L'option --notriggers est équivalente à

--notriggerun --notriggerpostun

et désactive l'exécution du ou des scriptlets %triggerun et %triggerpostun correspondants.

Ne pas réellement désinstaller quoi que ce soit, simplement effectuer un test pour voir si c'est possible. Utile conjointement avec l'option -vv pour le débogage.

OPTIONS DE CONSTRUCTION

La forme générale d'une commande de construction rpm est

rpm {-bÉTAPE|-tÉTAPE} [options-construction] FICHIER ...

L'argument utilisé est -b si un fichier spec est utilisé pour construire le paquetage et -t si rpm devrait examiner le contenu d'un fichier tar (éventuellement compressé) pour obtenir le fichier de spécifications à utiliser. Après le premier argument, le caractère suivant (ÉTAPE) spécifie les étapes de construction et d'empaquetage à effectuer, et peut être :

Construire les paquetages binaires et sources (après avoir effectué les étapes %prep, %build et %install).
Construire un paquetage binaire (après avoir effectué les étapes %prep, %build et %install).
Exécuter l'étape « %prep » du fichier de spécifications. Normalement, ceci implique de dépaqueter les sources et d'appliquer tous les patches.
Effectuer l'étape « %build » du fichier de spécifications (après avoir effectué l'étape %prep). Cela implique en général l'équivalent d'un « make ».
Effectuer l'étape « %install » du fichier de spécifications (après avoir effectué les étapes %prep et %build). Cela implique généralement l'équivalent d'un « make install ».
Accomplir une « vérification de liste ». La section « %files » du fichier de spécifications subit le développement des macros, et des vérifications sont effectuées pour vérifier que chaque fichier existe.
Construire uniquement le paquetage de sources.

Les options suivantes peuvent également être utilisées :

Lors de la construction du paquetage, surcharger l'étiquette BuildRoot (Construire Racine) avec le répertoire RÉPERTOIRE.
Supprimer l'arbre de construction après que les paquetages aient été créés.
N'exécuter aucune étape de construction. Utile pour le test de fichiers spec.
Supprimer les sources après la construction (cette option peut également être utilisée seule ; exemple : « rpm --rmsource foo.spec »).
Supprimer le fichier spec après la construction (peut également être utilisé seul, p.ex. « rpm --rmspec foo.spec »).
Aller directement à l'étape spécifiée (c.-à-d. éviter toutes les étapes intermédiaires). Uniquement valide avec -bc et -bi.
Incorporer une signature PGP dans le paquetage. Cette signature peut être utilisée pour vérifier l'intégrité et l'origine du paquetage. Voyez la section sur les SIGNATURES PGP pour les détails de configuration.
Pendant la construction du paquetage, interpréter PLATE-FORME comme étant la valeur de arch-vendor-os et fixer les macros %_target, %_target_arch et %_target_os en conséquence.

Il y a deux autres façons d'invoquer une construction avec rpm :

rpm {--rebuild|--recompile} PAQUETAGE_SOURCE ...

Quand il est invoqué de cette façon, rpm installe le paquetage de sources désigné, et effectue une préparation, une compilation et une installation. --rebuild construit en outre un nouveau paquetage binaire. Quand la construction est terminée, le répertoire de construction est supprimé (comme avec --clean) et les sources ainsi que le fichier de spécifications du paquetage sont supprimés.

rpm {--addsign|--resign} FICHIER_PAQUETAGE ...

L'option --addsign génère et insère de nouvelles signatures pour chaque paquetage. Toute signature existante sera supprimée.

L'option --resign génère et ajoute les nouvelles signatures pour les paquetages spécifiés tous en conservant celles existant déjà.

Pour utiliser la fonctionnalité de signature, rpm doit être configuré pour exécuter GPG, et doit être capable de trouver un porte-clés public (keyring) comportant les clés publiques de Red Hat (ou d'un autre vendeur). Par défaut, rpm utilise les mêmes conventions que GPG pour trouver les porte-clés, à savoir la variable d'environnement $GPGPATH). Si vos porte-clés ne sont pas situés là où GPG les attend, vous devrez fixer la valeur de la macro %_gpg_path à l'endroit où se situent les porte-clés GPG à utiliser.

Si vous voulez pouvoir signer les paquetages que vous avez créés vous-même, vous devrez également créer votre propre paire clé publique/clé secrète (voir le manuel GPG). Vous devrez également configurer les macros suivantes :

%_gpg_name
Le nom de l'« utilisateur » dont vous voulez utiliser la clé pour signer vos paquetages.

Lors de la construction de paquetages, vous ajouterez ensuite --sign sur la ligne de commandes. On vous demandera votre phrase de passe, et votre paquetage sera construit et signé. Par exemple, pour pouvoir utiliser GPG pour signer les paquetages en tant qu'utilisateur « John Doe <jdoe@foo.com> » à partir des porte-clés situés dans /etc/rpm/.gpg en utilisant l'exécutable /usr/bin/gpg, vous devriez inclure

%_gpg_path /etc/rpm/.gpg
%_gpg_name John Doe <jdoe@foo.com>
%_gpgbin /usr/bin/gpg

dans un fichier de configuration de macros. Utilisez /etc/rpm/macros pour une configuration par système et ~/.rpmmacros pour une configuration par utilisateur.

La forme générale d'une commande de reconstruction d'une base de données rpm est

rpm {--initdb|--rebuilddb} [-v] [--dbpath RÉPERTOIRE] [--root RÉPERTOIRE]

Utilisez --initdb pour reconstruire une nouvelle base de données ; utilisez --rebuilddb pour reconstruire les index de la base de données à partir des en-têtes des paquetages installés.

La commande

rpm --showrc

affiche les valeurs que rpm va utiliser pour toutes les options qui sont actuellement définies dans le(s) fichier(s) de configuration rpmrc et macros.

rpm peut agir comme un client FTP et/ou HTTP afin que les paquetages puissent être interrogés et installés à partir d'Internet. Les fichiers de paquetage pour les opérations d'installation, de mise à niveau et d'interrogation peuvent être spécifiés dans une URL de style ftp ou http :

ftp://UTILISATEUR:MOT-PASSE@HÔTE:PORT/chemin/vers/paquetage.rpm

Si la partie :MOT-PASSE est omise, le mot de passe sera demandé (une seule fois par paire utilisateur/nom_hôte). Si tant l'utilisateur que le mot de passe est omis, le ftp anonyme est utilisé. Dans tous les cas, des transferts ftp passifs (PASV) sont effectués.

rpm permet d'utiliser les options suivantes avec les URLs ftp :

L'hôte HÔTE sera utilisé comme serveur proxy pour tous les transferts ftp, ce qui permet aux utilisateurs d'effectuer des connexions ftp au travers de firewalls (gardes-barrières) qui utilisent des proxys. Cette option peut également être spécifiée en configurant la macro %_ftpproxy.
Le numéro de PORT TCP à utiliser pour la connexion ftp sur le serveur proxy ftp au lieu du port par défaut. Cette option peut également être spécifiée en configurant la macro %_ftpport.

rpm permet d'utiliser les options suivantes avec les URL http :

L'hôte HÔTE sera utilisé comme un serveur délégué (proxy) pour tous les transferts http. Cette option peut également être spécifiée en configurant la macro %_httpproxy.
Le numéro de PORT TCP à utiliser pour la connexion http sur le serveur proxy http au lieu du port par défaut. Cette option peut également être spécifiée en configurant la macro %_httpport.

/usr/lib/rpm/rpmrc

/etc/rpmrc

~/.rpmrc

/usr/lib/rpm/macros

/etc/rpm/macros

~/.rpmmacros

/var/lib/rpm/Conflictname

/var/lib/rpm/Basenames

/var/lib/rpm/Group

/var/lib/rpm/Name

/var/lib/rpm/Packages

/var/lib/rpm/Providename

/var/lib/rpm/Requirename

/var/lib/rpm/Triggername

/var/tmp/rpm*

popt(3),

rpm2cpio(8),

rpmbuild(8),

http://www.rpm.org/

Marc Ewing <marc@redhat.com>

Jeff Johnson <jbj@redhat.com>

Erik Troan <ewt@redhat.com>

Frédéric Delanoy <delanoy_f at yahoo.com>, 2002.

06 juin 2001 Red Hat, Inc.