debchange - Outil pour la maintenance du fichier debian/changelog
d’un paquet source
debchange [options] [texte ...]
dch [options] [texte ...]
debchange ou son alias dch ajoute une nouvelle ligne
de commentaire au fichier debian/changelog dans le répertoire
des sources. Cette commande doit être exécutée depuis
ce répertoire. Si le texte décrivant le changement est
donné en ligne de commande, debchange
s’exécutera de façon automatique et ajoutera simplement
le texte, avec les passages à la ligne qui s’imposent et
à l’emplacement approprié, dans le fichier
debian/changelog (ou le fichier indiqué par les options
décrites ci-après). Si le texte donné sur la ligne de
commande est une chaîne NULL, debchange
s’exécutera de façon automatique sans ajouter de texte.
Si le texte donné sur la ligne de commande est une chaîne
d’espaces, debchange s’exécutera de façon
automatique et ajoute une entrée de changelog vide. Si aucun texte
n’est renseigné, alors debchange exécute un
éditeur (déterminé par sensible-editor) pour que
vous éditiez le fichier. (Les variables d’environnement
VISUAL et EDITOR sont utilisées dans cet ordre pour
déterminer l’éditeur à utiliser.) Pour les
éditeurs qui acceptent l’option +n pour démarrer
l’édition à une ligne donnée, cette option sera
utilisée pour positionner l’édition à la bonne
ligne. Si l’éditeur est quitté sans avoir
modifié le fichier temporaire, debchange quittera sans
modifier le fichier changelog. Remarquez que les fichiers
changelog sont supposés être codés en UTF-8. Dans le
cas contraire, des problèmes peuvent se produire. Veuillez
consulter la page de manuel de iconv(1) pour trouver comment
convertir les fichiers changelog codés autrement. Enfin, un
fichier changelog ou NEWS peut être créé
à partir de rien en utilisant l’option --create
décrite ci-dessous.
debchange peut également créer des
entrées de changelog permettant de fermer des bogues, en utilisant
l’option --closes. Le BTS, ou Debian Bug Tracking System
(système de suivi de bogues Debian, https://bugs.debian.org/), est
interrogé pour déterminer le titre du bogue et le paquet dans
lequel il apparaît. Ce comportement peut être modifié
en utilisant l’option --noquery ou en positionnant la variable
de configuration DEBCHANGE_QUERY_BTS à no, comme
décrit ci-dessus. Dans tous les cas, l’éditeur (voir
ci-dessus) est toujours appelé pour permettre une modification de
l’entrée, mais le fichier changelog est
créé, que des modifications aient été faites ou
non. Une entrée supplémentaire peut être fournie en
ligne de commande en plus de l’entrée fermant le bogue.
Au plus une des options --append, --increment,
--edit, --release, et --newversion doit être
utilisée conformément à leurs descriptions
ci-après. Si aucune option n’est fournie, debchange
devra utiliser des heuristiques pour deviner si le paquet a bien
été distribué ou non, et se comporte comme si
--increment avait été utilisée si le paquet a
été distribué, ou autrement comme si --append
avait été utilisée.
Deux différents types d’heuristiques peuvent
être utilisés, contrôlés par l’option
--release-heuristic ou la variable de configuration
DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC. L’heuristique par défaut
(changelog) suppose que le paquet a été
distribué à moins que le journal des modifications ne
contienne UNRELEASED dans le champ de la distribution. Si cette
heuristique est activée, la distribution sera modifiée en
UNRELEASED dans les nouvelles entrées du journal des
modifications, et l’option --mainttrailer décrite
ci-dessous sera activée automatiquement. Cela peut être utile
si un paquet peut être distribué par différents
responsables, ou si vous ne voulez pas garder les journaux d’envoi.
L’autre heuristique (log) détermine si un paquet a
été distribué en cherchant un journal dupload(1)
ou dput(1) approprié. Un message d’alerte sera
affiché si le fichier du journal est détecté mais
qu’aucun envoi réussi n’y est enregistré. Cela
peut arriver si l’envoi précédent a été
exécuté avec une version de dupload inférieure
à 2.1 ou s’il a échoué.
Si les options --increment ou --newversion sont
utilisées, le nom et l’adresse électronique pour la
nouvelle version sont déterminés de la façon suivante.
Si la variable d’environnement DEBFULLNAME est définie,
sa valeur est utilisée comme nom complet du responsable. Si la
variable d’environnement DEBEMAIL est définie, elle est
utilisée comme adresse électronique. Si cette variable est de
la forme "nom <adresse>", alors le nom est pris dans cette
variable si la variable d’environnement DEBFULLNAME
n’est pas définie. Si cette variable d’environnement
n’est pas définie, le même test est
réalisé sur EMAIL. Puis, si le nom complet n’est
pas encore déterminé, getpwuid(3) est utilisé
pour déterminer le nom grâce au fichier des mots de passe. En
cas d’échec, l’entrée précédente
du fichier changelog est utilisée. Pour l’adresse
électronique, si elle n’a pas été
déterminée avec DEBEMAIL ou EMAIL,
/etc/mailname est utilisé, puis il tente de la construire
à partir du nom d’utilisateur et du FQDN, sinon,
l’adresse de l’entrée précédente du
fichier changelog est utilisée. Pour simplifier, il est
préférable de définir les variables
d’environnement DEBEMAIL et DEBFULLNAME lorsque ce
script est utilisé.
Les journaux de modification qui enregistrent les modifications
des différents coresponsables d’un paquet sont
gérés. Si une entrée est ajoutée à celles
de la version actuelle et que le responsable est différent du
responsable qui est mentionné comme ayant créé les
entrées précédentes, alors des lignes seront
ajoutées au journal pour indiquer le responsable ayant fait cette
modification. Pour le moment, seul un des différents styles
d’enregistrement de ces informations est géré, dans
lequel le nom du responsable ayant fait quelques modifications
apparaît sur une ligne avant les modifications, entre crochets. Cela
peut-être activé ou désactivé en utilisant
l’option --[no]multimaint ou la variable de
configuration DEBCHANGE_MULTIMAINT ; le comportement par
défaut est de l’activer. À noter : si une
entrée a déjà été marquée dans ce
but, alors cette option sera ignorée de façon silencieuse.
Si le nom du répertoire de l’arborescence des
sources est sous la forme paquet-version, debchange
cherchera également à le renommer si le numéro de
version (amont) change. Cela peut être empêché en
utilisant l’option --preserve en ligne de commande ou avec un
paramètre du fichier de configuration, comme décrit
ci-dessous.
Si --force-bad-version ou --allow-lower-version est
utilisée, debchange ne s’arrêtera pas si une
nouvelle version est inférieure à la version actuelle.
C’est particulièrement utile lors de la conception de
rétroportages.
Comme certains autres scripts du paquet devscripts,
debchange parcourt une arborescence de répertoires
jusqu’à ce qu’il trouve un fichier
debian/changelog. Pour éviter les problèmes
posés par les fichiers égarés, il examine le nom du
répertoire parent une fois le fichier debian/changelog
trouvé, et vérifie que le nom du répertoire correspond
au nom du paquet. La méthode précise utilisée est
contrôlée par les deux variables du fichier de configuration
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL et
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX, et les options en ligne de commande
associées --check-dirname-level et
--check-dirname-regex.
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL peut prendre les valeurs
suivantes :
- 0
- Ne jamais vérifier le nom du répertoire.
- 1
- Ne vérifier le nom du répertoire que s’il a fallu
changer de répertoire pour trouver le fichier
debian/changelog. C’est le comportement par
défaut.
- 2
- Toujours vérifier le nom du répertoire.
Le nom du répertoire est vérifié en testant
si le nom du répertoire actuel (donné par pwd(1))
correspond à l’expression rationnelle donnée par la
variable DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX du fichier de configuration
ou par l’option --check-dirname-regex regex. Il
s’agit d’une expression rationnelle Perl (voir
perlre(1)), qui sera ancrée à son début et
à sa fin. Si elle contient un "/", alors elle doit
correspondre au chemin complet. Si elle contient la chaîne
"PACKAGE", cette chaîne sera remplacée par le
nom du paquet source déterminé par le fichier
changelog. La valeur par défaut de cette expression
rationnelle est "PACKAGE(-.+)?", ce qui correspond aux
répertoires nommés PACKAGE ou
PACKAGE-version.
Le journal des modifications par défaut à
éditer est debian/changelog ; cependant, cela peut
être changé en utilisant les options --changelog ou
--news, ou la variable d’environnement CHANGELOG, comme
décrit plus bas.
- --append,
-a
- Ajouter une nouvelle entrée au fichier changelog à la
fin des entrées de la version actuelle.
- --increment,
-i
- Incrémenter le numéro de version Debian ou, dans le cas
d’un paquet Debian natif, le numéro de version. Sur Ubuntu
ou Tanglu, cela modifiera aussi le suffixe buildX en ubuntu1 ou tanglu1.
Utiliser -R, --rebuild pour un incrément de
reconstruction sans modification. Cela crée une nouvelle section au
début du journal de modifications avec le bon en-tête et la
signature. De plus, dans le cas d’une nouvelle version d’un
paquet natif Debian, le nom du répertoire est modifié de
manière à refléter ce changement de version. Si
DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC est changelog (par
défaut) et que la version actuelle est UNRELEASED, cela ne
modifiera que la version du paragraphe actuel du journal de modifications.
Sinon, cela créera un nouveau paragraphe du journal de
modifications avec la nouvelle version.
- --newversion
version, -v version
- Indiquer explicitement le numéro de version (avec la partie
relative à la version Debian). Cette option se comporte comme
l’option --increment pour les autres aspects. Le nom du
répertoire sera également modifié si le numéro
de version amont a changé. Si DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC
est changelog (par défaut) et que la version actuelle est
UNRELEASED, cela ne modifiera que la version du paragraphe actuel
du journal de modifications. Sinon, cela créera un nouveau
paragraphe du journal de modifications avec la nouvelle version.
- --edit,
-e
- Éditer le journal des modifications dans un éditeur.
- --release,
-r
- Finaliser le fichier changelog pour un envoi. Cela met à
jour l’horodatage du fichier changelog. Si la distribution
vaut UNRELEASED, elle prend la valeur de l’entrée
précédente du fichier (ou de la distribution indiquée
par l’option --distribution). S’il n’y a pas
d’entrée précédente, et qu’aucune
distribution n’a été indiquée explicitement,
la distribution sera unstable (ou le nom de la version en cours de
développement lorsqu’utilisé avec Ubuntu).
- --force-save-on-release
- Quand l’option --release est utilisée, un
éditeur est ouvert pour permettre de vérifier le journal des
modifications. L’utilisateur doit enregistrer le journal de
modifications pour accepter les modifications du fichier, sinon
l’original sera conservé (option par défaut).
- --no-force-save-on-release
- Inverse de --force-save-on-release. Remarquez qu’une fausse
entrée de journal peut être fournie pour obtenir le
même résultat - par exemple avec debchange --release
"". L’entrée ne sera pas ajoutée au
journal des modifications, mais sa présence évite
l’ouverture de l’éditeur.
- --create
- Cela créera un nouveau fichier debian/changelog (ou
debian/NEWS si l’option --news est utilisée).
Vous devez être dans le répertoire de plus haut niveau pour
l’utiliser ; aucune vérification sur le nom du
répertoire ne sera faite. Le nom du paquet et sa version peuvent
être indiqués en utilisant les options --package et
--newversion, déterminés grâce au nom du
répertoire en utilisant l’option --fromdirname ou
entrés manuellement dans le fichier changelog
créé. Le nom du responsable est déterminé
grâce aux variables d’environnement si cela est possible, et
la distribution est indiquée soit en utilisant l’option
--distribution soit dans le fichier changelog
créé.
- --empty
- Quand elle est utilisée avec l’option --create, elle
permet de supprimer l’ajout automatique d’une entrée
"initial release" (de telle sorte que le prochain appel
à debchange ajoutera la première entrée).
Remarquez que dpkg-parsechangelog produira des avertissements du
fait de l’absence de description de modifications.
- --package
paquet
- Indiquer le nom du paquet qui devra être utilisé dans le
nouveau journal des modifications ; doit être utilisé
seulement en conjonction avec les options --create,
--increment, et --newversion.
- --nmu, -n
- Incrémenter le numéro de version Debian pour un envoi
d’un non-responsable soit en ajoutant ".1"
à une version non-NMU (à moins qu’il s’agisse
d’un paquet Debian natif, auquel cas "+nmu1" est
ajouté), soit en incrémentant un numéro de NMU et
ajouter un commentaire NMU au journal des modifications. Cela se produit
automatiquement si l’auteur du paquet n’est pas dans les
champs Maintainer ou Uploaders de debian/control,
à moins que DEBCHANGE_AUTO_NMU soit définie à
no ou que l’option --no-auto-nmu soit
utilisée.
- --bin-nmu
- Incrémenter le numéro de version Debian pour un envoi
binaire d’un non-responsable soit en ajoutant
"+b1" à une version non-binNMU soit en
incrémentant un numéro de binNMU, et ajouter un commentaire
"binNMU" dans le journal des modifications.
- --qa, -q
- Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi
par l’équipe QA de Debian, et ajouter un commentaire
"QA upload" dans le journal des
modifications.
- --rebuild,
-R
- Incrémenter le numéro de version Debian pour une
reconstruction sans modification en ajoutant "build1" ou en
incrémentant un numéro de reconstruction.
- --security,
-s
- Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi
par l’équipe Sécurité de Debian, et ajouter un
commentaire "Security Team upload" dans le
journal des modifications.
- --lts
- Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi
d’un non-responsable de l’équipe
Sécurité de Debian LTS, et ajouter un commentaire
"LTS Security Team upload" dans le journal
des modifications.
- --team
- Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi
par l’équipe, et ajouter un commentaire
"Team upload" dans le journal des
modifications.
- --upstream,
-U
- Ne pas ajouter nom-de-distribution1 à la version
d’une distribution dérivée. Incrémenter le
numéro de publication de Debian.
- --bpo
- Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi
dans bullseye-backports, et ajouter un commentaire pour l’envoi du
rétroportage dans le journal des modifications.
- --stable
- Incrémenter le numéro de publication de Debian pour un envoi
pour la publication stable actuelle.
- --local,
-lsuffixe
-
Ajouter un suffixe au numéro de version Debian pour une
construction locale.
- --force-bad-version,
-b
- Forcer un numéro de version à être moins
élevé que le numéro de version actuel (comme
c’est le cas par exemple dans le cas d’un
rétroportage).
- --allow-lower-version
modèle
- Permettre à un numéro de version d’être
inférieur à la version en cours si la nouvelle version
satisfait le modèle indiqué.
- --force-distribution
- Forcer l’utilisation de la distribution indiquée,
même si elle ne correspond à aucune distribution connue (par
exemple pour une distribution non officielle).
- --auto-nmu
- Essayer de déterminer automatiquement si une modification dans le
journal des modifications correspond à une NMU (mise à jour
indépendante ou "Non Maintainer Upload"). Il
s’agit du comportement par défaut.
- --no-auto-nmu
- Désactiver la détection automatique des NMU. C’est
équivalent à configurer DEBCHANGE_AUTO_NMU avec la
valeur no.
- --fromdirname,
-d
- Déterminer le numéro de version amont à partir du nom
du répertoire, qui devra être de la forme
paquet-version. Si le numéro de version amont a
augmenté depuis l’entrée la plus récente du
fichier changelog, la nouvelle entrée sera ajoutée
avec pour numéro de version version-1 (ou
version dans le cas d’un paquet Debian natif), avec le
même temps absolu ("epoch") que le paquet
précédent. Si le numéro de version amont est le
même, cette option se comporte de la même façon que
-i.
- --closes
nnnnn[,nnnnn ...]
- Ajouter des entrées au fichier changelog pour fermer les
bogues indiqués. Un éditeur est également
lancé après avoir ajouté ces entrées. Il
produira des avertissements si le BTS ne peut pas être
contacté (et que l’option --noquery n’a pas
été utilisée) ou s’il y a un problème
avec un rapport de bogue.
- --[no]query
- Doit-on interroger le BTS lorsqu’une fermeture de bogue est
produite ?
- --preserve,
-p
- Conserver le nom du répertoire de l’architecture source si
le numéro de version amont (ou le numéro de version
d’un paquet Debian natif) change. Veuillez également
consulter la section sur les variables de configuration ci-dessous.
- --no-preserve,
--nopreserve
- Ne pas conserver le nom du répertoire de l’arborescence des
sources (comportement par défaut).
- --vendor
éditeur
- Écraser l’identifiant de distributeur dont la valeur par
défaut est renvoyée par dpkg-vendor. Ce nom est
utilisé pour les heuristiques appliquées aux nouvelles
versions de paquet et aux vérifications de distribution cible.
- --distribution
dist, -D dist
- Utiliser la distribution indiquée dans la nouvelle entrée du
fichier changelog au lieu d’utiliser la distribution de la
dernière entrée ou de l’entrée en cours
d’édition.
- --urgency
urgence, -u urgence
- Utiliser le niveau d’urgence indiqué dans la nouvelle
entrée du fichier changelog, s’il y en a une, au lieu
du niveau d’urgence moyen ("medium") par
défaut ou de la valeur actuelle pour les entrées
existantes.
- --changelog
fichier, -c fichier
- Éditer le journal des modifications fichier au lieu de
debian/changelog. Cette option remplace la valeur définie
par la variable d’environnement CHANGELOG. De plus, aucune
traversée ou contrôle de répertoire ne sera fait
quand cette option est utilisée.
- --news
[newsfile]
- Éditer newsfile (debian/NEWS par défaut) au
lieu du journal des modifications. Une recherche sur le répertoire
sera faite. Le journal des modifications sera analysé pour
déterminer la version actuelle du paquet.
- --[no]multimaint
- Faut-il indiquer que les différents points du journal des
modifications sont l’œuvre de différents
responsables ? (par défaut : oui) ; voir les
explications ci-dessus ainsi que l’option
DEBCHANGE_MULTIMAINT du fichier de configuration
ci-après.
- --[no]multimaint-merge
- Préciser si toutes les modifications réalisées par le
même auteur doivent être fusionnées dans la
même section du journal des modifications (par
défaut : oui). Veuillez consulter les explications ci-dessus
ainsi que l’option DEBCHANGE_MULTIMAINT_MERGE du fichier de
configuration ci-après.
- --maintmaint,
-m
- Ne pas modifier les informations sur le responsable listées
précédemment dans le journal des modifications. C’est
particulièrement utile pour les parrains qui souhaitent ajouter un
message automatiquement sans perturber les informations du journal des
modifications. Remarquez qu’il peut y avoir des interactions
intéressantes quand le mode multiresponsable est
utilisé : vous voudrez probablement vérifier le
journal des modifications manuellement avant d’envoyer le paquet
à l’archive dans ce cas.
- --controlmaint,
-M
- Utiliser les données du champ Maintainer du fichier
debian/control plutôt que les variables
d’environnements habituelles (DEBFULLNAME, DEBEMAIL,
etc.). Cette option peut servir à rétablir les
données du responsable principal dans la dernière ligne de
l’entrée du journal de modifications après un
problème d’édition (par exemple quand on voulait
utiliser l’option -m et qu’on a oublié) ou
lors de la publication d’un paquet au nom du responsable principal
(par exemple l’équipe).
- --[no]mainttrailer, -t
- Si l’option mainttrailer est activée, elle
évitera la modification de la ligne de fin des entrées du
journal des modifications (c’est-à-dire les détails
sur le responsable et l’horodatage), à moins qu’une
option qui nécessite la modification de cette ligne de fin soit
utilisée (par exemple, --create, --release,
-i, --qa, etc.). Cette option diffère de
--maintmaint puisque le mode multiresponsable sera utilisé
s’il se justifie, à l’exception de
l’édition de la ligne de fin. Consultez aussi
l’option du fichier de configuration DEBCHANGE_MAINTTRAILER
ci-dessous.
- --check-dirname-level
N
- Veuillez consulter la section ci-dessus "Vérification du
nom du répertoire" pour une explication de cette
option.
- --check-dirname-regex
regex
- Veuillez consulter la section ci-dessus "Vérification du
nom du répertoire" pour une explication de cette
option.
- --no-conf,
--noconf
- Ne lire aucun fichier de configuration. L’option ne peut
être utilisée qu’en première position de la
ligne de commande.
- --release-heuristic
log|changelog
- Contrôler comment debchange détermine si le paquet a
été distribué, pour décider s’il faut
créer une nouvelle entrée ou rajouter dans une entrée
existante du journal des modifications.
- --date
date
- Utiliser la date spécifiée dans l’entrée du
journal des modifications en cours d’édition. La date doit
respecter le format RFC 5322, c’est-à-dire telle que
produite par date -R.
- --help,
-h
- Afficher un message d’aide et quitter avec succès.
- --version
- Afficher la version et le copyright, puis quitter avec succès.
Les deux fichiers de configuration /etc/devscripts.conf et
~/.devscripts sont évalués dans cet ordre pour
régler les variables de configuration. Des options de ligne de
commande peuvent être utilisées pour écraser les
paramètres des fichiers de configuration. Les variables
d’environnement sont ignorées à cette fin. Les
variables actuellement identifiées sont :
- DEBCHANGE_PRESERVE
- Lui attribuer la valeur yes équivaut à utiliser
l’option --preserve.
- DEBCHANGE_QUERY_BTS
- Lui attribuer la valeur no équivaut à utiliser
l’option --noquery.
- DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_LEVEL,
DEVSCRIPTS_CHECK_DIRNAME_REGEX
- Veuillez consulter la section "Vérification du nom du
répertoire" ci-dessus pour une explication de ces
variables. Remarquez que ce sont des variables de configuration pour tous
les outils du paquet devscripts ; elles impacteront tous les
scripts qui les utilisent, comme indiqué dans leurs pages de manuel
respectives et dans devscripts.conf(5).
- DEBCHANGE_RELEASE_HEURISTIC
- Contrôle comment debchange détermine si le paquet a
été distribué, pour décider s’il faut
créer une nouvelle entrée ou rajouter dans une entrée
existante du journal des modifications. Peut être soit log
soit changelog.
- DEBCHANGE_MULTIMAINT
- Si elle est définie à no, debchange
n’introduira pas de distinction multiresponsable lorsqu’un
responsable différent ajoutera une entrée à un
journal des modifications existant. Regardez la discussion ci-dessus. La
valeur par défaut est yes.
- DEBCHANGE_MULTIMAINT_MERGE
- Si elle est définie à yes, lors de l’ajout de
modifications en mode multiresponsable, debchange vérifiera
si des modifications précédentes ont été
réalisées par le responsable actuel et ajoutera les
modifications au bloc existant plutôt que de créer un
nouveau bloc. La valeur par défaut est no.
- DEBCHANGE_MAINTTRAILER
- Lui attribuer la valeur no équivaut à utiliser
l’option --nomainttrailer.
- DEBCHANGE_TZ
- Utiliser ce fuseau horaire pour les entrées de journal des
modifications. Par défaut, le fuseau horaire de
l’utilisateur sur le système est utilisé, comme avec
"date -R" avec prise en compte de la variable
d’environnement TZ.
- DEBCHANGE_LOWER_VERSION_PATTERN
- Lui attribuer une valeur équivaut à utiliser cette valeur
avec l’option --allow-lower-version sur la ligne de
commande.
- DEBCHANGE_AUTO_NMU
- Si elle est définie à no alors debchanges
n’essaiera pas de déterminer automatiquement si la
modification en cours représente une NMU. La valeur par
défaut est yes. Consultez la discussion sur l’option
--nmu ci-dessus.
- DEBCHANGE_FORCE_SAVE_ON_RELEASE
- Lui attribuer la valeur no équivaut à utiliser
l’option --no-force-save-on-release.
- DEBCHANGE_VENDOR
- Utiliser cet éditeur à la place de celui par défaut
(sortie de dpkg-vendor). Consultez --vendor pour plus de
précisions.
- DEBEMAIL,
EMAIL, DEBFULLNAME, NAME
- Reportez-vous à la description précédente de
l’utilisation de ces variables d’environnement.
- CHANGELOG
- Cette variable indique le journal des modifications à éditer
en remplacement de debian/changelog. Aucune traversée ou
contrôle de répertoire ne sera fait si cette variable est
utilisée. Cette variable est remplacée par l’option
de la ligne de commande --changelog.
- VISUAL,
EDITOR
- Ces variables d’environnement déterminent (dans cet ordre)
quel sera l’éditeur invoqué par
sensible-editor.
L’auteur initial est Christoph Lameter
<clameter@debian.org>. Beaucoup de changements substantiels et
d’améliorations ont été apportés par
Julian Gilbey <jdg@debian.org>.
Ce document est une traduction, maintenue à lʼaide
de lʼoutil po4a <https://po4a.org/> par
lʼéquipe de traduction francophone du projet Debian.
Plusieurs traducteurs dont Nicolas François, Guillaume
Delacour, Cyril Brulebois, Thomas Huriaux, David Prévot et Xavier
Guimard ont contribué aux traductions.
Lʼéquipe de traduction a fait le maximum pour
réaliser une adaptation française de qualité. Veuillez
signaler toute erreur de traduction en écrivant à
<debian-l10n-french@lists.debian.org> ou par un rapport de
bogue sur le paquet devscripts.
La version anglaise la plus à jour de ce document est
toujours consultable en ajoutant lʼoption
« -L C » à la commande
man.